Office de l'Environnement de la Corse
Menu
Office de l'Env Office de l'Env



office de l'environnement de la Corse

Operazione cufinanziate da l'OEC, l’ADEME è a DREAL

Opérations cofinancées par l’OEC, l’ADEME et la DREAL



Les études

Elles viennent en amont d’un projet d’investissement et sont nécessaires à la bonne réalisation de ce dernier. Elles doivent permettre au maître d’ouvrage d’avoir une vue d’ensemble sur les travaux qu’il doit effectuer, elles prévoient les coûts de fonctionnement et d’investissement. Les études préalables à la réhabilitation des décharges doivent prévoir également les risques de pollutions engendrées par l’activité des sites et les moyens pour garantir un impact sur l’environnement le plus faible possible.
 
Une étude a donc pour objectif principal d’aider le maître d’ouvrage à faire des choix, dans le type d’investissement qu’il va réaliser (notamment en ce qui concerne la mise en place du tri sélectif, la réalisation d’une déchèterie, un centre de transfert,…), dans les modes de réhabilitation (notamment pour les décharges).

Le pré-diagnostic

Permet de dresser un bilan technique rapide permettant d’engager des investissements simples ou déclenchant des études techniques ou des démarches plus conséquentes.
 

Le diagnostic

Permet un état des lieux approfondi à caractère technique et ou organisationnelle de la situation avec une étude critique et comparative des différentes solutions envisageables.

L'étude de projet

Les études de projet ont pour objet :
  • de préciser la solution d’ensemble et les choix techniques, architecturaux et paysagers,
  • de fixer les caractéristiques et dimensions des différents ouvrages de la solution d’ensemble, ainsi que leur implantation topographique,
  • de préciser les tracés des alimentations et évacuations de tous les fluides ainsi que des réseaux souterrains existants,
  • de préciser les dispositions générales et les spécifications techniques des équipements répondant aux besoins de l’exploitation,
  • d’établir un coût prévisionnel des travaux décomposés en éléments techniquement homogènes,
  • de permettre au maître d’ouvrage d’arrêter le coût prévisionnel de la solution d’ensemble et, le cas échéant, de chaque tranche de réalisation, d’évaluer les coûts d’exploitation et de maintenance, de fixer l’échéancier d’exécution et d’arrêter, s’il y a lieu, le partage en lots.

La réhabilitation des décharges

Réhabilitation du site de la Ghjiunta par la Communauté de Communes du Centre Corse 5000 m2 réhabilités 250 arbres replantés (financée sur le programme 2007-2013)
Réhabilitation du site de la Ghjiunta par la Communauté de Communes du Centre Corse 5000 m2 réhabilités 250 arbres replantés (financée sur le programme 2007-2013)

Réhabilitation de Solenzara (effectuée sur le programme 2000-2006)
Réhabilitation de Solenzara (effectuée sur le programme 2000-2006)
Ce type d’opération est obligatoirement précédé d’une étude. La réhabilitation implique un ensemble d’actions tel que le confinement, le pompage des lixiviats,…qui sont nécessaires pour réparer les dégâts occasionnés par l’activité du site sur les milieux environnants (pollution…) et prévenir les effets futurs.

La collecte sélective

Solenzara - Calvi-Balagne - Biguglia
Solenzara - Calvi-Balagne - Biguglia
La collecte sélective en porte à porte est apparue en 1990, elle est le plus souvent centrée sur le papier-carton, les emballages ménagers en plastique ou en aluminium et le verre, elle a lieu également pour la collecte des encombrants.
Il existe trois modes de collecte :
  • la collecte simultanée (collecte des ordures ménagères et des matériaux valorisables),
  • la collecte dite par substitution (remplacement d’une collecte d’ordures ménagères par une collecte des matériaux choisis)
  • et la collecte dite par addition (collecte qui s’ajoute aux collectes d’ordures ménagères).
 
La commune de Bastia a mis en place la collecte sélective en porte à porte uniquement pour les emballages légers.
La collecte en point d’apport volontaire (PAV), se situe à proximité des habitations ; les ménages peuvent apporter leurs déchets recyclables dans des conteneurs verre, papier-carton et emballages légers prévus à cet effet, d’un volume beaucoup plus important que pour la collecte en porte à porte.
 
Les communes d’Asco, l’île Rousse et Solenzara ont opté pour ce type de collecte sélective.

Centre de transfert ou station de transit

Centre de transfert ou station de transit : (Luri)
Centre de transfert ou station de transit : (Luri)
Le centre de transit a pour but de permettre à partir de lots de déchets de petites tailles ou de faibles densités issus de la collecte des ordures ménagères, de constituer des lots plus importants pour notamment en optimiser le transport vers un centre de traitement (Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux, ISDND).
 
Le principe de la mise en balles : le stockage temporaire sous forme de balles filmées et compressées est admis au sein des stations de transit pour une durée maximale de 3 mois. Ce système permet une optimisation des conditions de transport, et un lissage de la production de déchets estivale.

Quai de transfert des valorisables

Corte - Piana
Corte - Piana
Une station de transfert est une installation intermédiaire entre la collecte et le traitement des déchets.
Elle permet de créer une rupture de charge afin de regrouper les déchets dans un plus grand moyen de transport.

Plate-forme de compostage

Les andains bâchés - Compost final
Les andains bâchés - Compost final
Le principe est de transformer à l’air libre des déchets verts en compost.
Le procédé, sur des aires en bitume ou béton, comprend plusieurs opérations :
  • la réception et le stockage des déchets,
  • le broyage et la constitution d’andains,
  • la fermentation avec retournement des andains,
  • la maturation avec retournement des andains,
  • le criblage,
  • le stockage et l’écoulement du compost.
 
Les matériels utilisés sont essentiellement le broyeur, le retournement d’andain, le crible, et le chargeur qui déplace les produits à tous les stades de leur évolution.

Le compostage individuel

Le principe est de produire chez soi, directement dans son jardin du compost, en utilisant ses propres déchets organiques (épluchure de légumes, reste de repas, déchets du jardin,…)
 
Les collectivités peuvent faire l’acquisition de composteurs individuels et les mettre à disposition de leurs usagers. Cela permet de limiter la production d’ordures ménagères collectée par les communes ou groupements de communes auprès de ces mêmes usagers. Le recours au traitement (incinération ou mise en décharge) et au transport est ainsi réduit.

Le compostage de proximité

Les biodéchets sont des matières fermentescibles, on y trouve les déchets de cuisine et alimentaires, les déchets verts et également le papier-carton !
Le compostage de proximité des biodéchets peut se mettre en œuvre à différentes échelles territoriales : chez soi, en habitat individuel ou collectif, dans son quartier, dans son village, dans son établissement professionnel,… et concerner différents types de producteurs de biodéchets : les ménages, les restaurants, les commerces de produits alimentaires, le petites et moyennes entreprises de l’agroalimentaire, les exploitations agricoles ou encore les entreprises d’espaces verts…
 
Parmi multiples solutions plus ou moins mécanisées, le micro-compostage collectif en bacs est le mode de valorisation des déchets qui s’est développé dans notre département. Cette méthode est particulièrement adaptée à l’échelle d’un quartier (50 à 200 habitants).
 
Pour notre territoire rural, les biodéchets peuvent représenter plus de 30% des déchets municipaux. Ce compostage de proximité permet de limiter les coûts de transport des déchets vers des installations centralisées de grande capacité et de produire de plus un compost qui enrichira les espaces cultivés.
Cette pratique à l’échelle d’un quartier, qui va jusqu’à réutiliser le compost produit dans des jardins solidaires, a une fonction pédagogique et sociale : elle encourage à une pratique éco-citoyenne, elle créé du lien, elle peut devenir un lieu démonstratif et éducatif à l’attention des écoliers.
 
Un exemple de mise en œuvre existe dans notre département : celui de la Communauté de Communes de la Costa Verde avec ses deux sites pilotes de San Giovanni di Moriani et San Giuliano.

Le procédé de lombricompostage

Le lombricompostage consiste à produire du compost à l’aide de vers. Ces derniers consomment une quantité phénoménale de déchets. Ils mangent de la matière végétale en décomposition à laquelle peut être introduite des boues de station d’épuration.

Ils rejettent ensuite les déchets en petites crottes ou tortillons en enrichissant le sol. Ils peuvent absorber et rejeter chaque jour l’équivalent de leur poids. En plus, les vers creusent des tunnels et aèrent la terre en favorisant l’enracinement des plantes et le développement des micro-organismes. Les vers produisent un compost riche avec une bonne odeur d’humus.
 
On obtient du compost après deux ou trois mois. Les vers sont extrêmement prolifiques. Les œufs éclosent après une incubation de trois semaines et chaque œuf peut donner jusqu’à vingt petits. Les petits vers atteignent la maturité sexuelle à trois mois, ils commencent alors à se reproduire.
 
Le lombricompostage peut être utilisé à différentes échelles, dans un jardin au moyen d’un lombricomposteur individuel ou à l’échelle d’une collectivité qui souhaitera traiter ses boues de station d’épuration.

La première plateforme de compostage électromécanique de Corse

Corte
Corte
D’une capacité de traitement de 100 tonnes par an, cet outil novateur va permettre de réduire la part de déchets destinés à l’enfouissement.