Afin de tenter d’évaluer au mieux le réel impact de la pêche sur le stock de P. lividus, il est apparu important de coupler une étude biologique concernant les populations d’oursins avec une étude halieutique permettant de mieux appréhender cette pêcherie.
Dans la présente étude, un suivi biologique annuel des densités et des indices gonado somatiques (IGS) d’oursins P. lividus réalisé dans la Baie de Calvi, a été couplé à un suivi des peuplements sur une « zone contrôle » et une zone de pêche. A la même période une étude halieutique a permis dans un premier temps, de récolter le maximum d’informations avant la saison de pêche (15 Décembre‐15 Avril) afin de mieux comprendre cette pêcherie ; recenser tous les producteurs et estimer si un suivi pendant la saison était possible. Dans un deuxième temps, des données plus précises concernant la zone de pêche, la vente, la pression d’échantillonnage, etc. ont été récoltées dans l’ensemble de l’île.
L’étude biologique a montré qu’en 2013 – 2014 la pêche influençait le peuplement de manière significative uniquement en profondeur (9 m) par une diminution de la taille moyenne des individus entrainant une plus faible biomasse.
Dans la présente étude, un suivi biologique annuel des densités et des indices gonado somatiques (IGS) d’oursins P. lividus réalisé dans la Baie de Calvi, a été couplé à un suivi des peuplements sur une « zone contrôle » et une zone de pêche. A la même période une étude halieutique a permis dans un premier temps, de récolter le maximum d’informations avant la saison de pêche (15 Décembre‐15 Avril) afin de mieux comprendre cette pêcherie ; recenser tous les producteurs et estimer si un suivi pendant la saison était possible. Dans un deuxième temps, des données plus précises concernant la zone de pêche, la vente, la pression d’échantillonnage, etc. ont été récoltées dans l’ensemble de l’île.
L’étude biologique a montré qu’en 2013 – 2014 la pêche influençait le peuplement de manière significative uniquement en profondeur (9 m) par une diminution de la taille moyenne des individus entrainant une plus faible biomasse.
Cette baisse, enregistrée uniquement dans le site impacté, pourrait également être liée à différents facteurs naturels et anthropiques. En effet, ces variations pourraient être liées, entre autre, aux types de substrats différents entre les deux sites et à la disponibilité de nourriture. En effet, les résultats issus des enquêtes halieutiques ont montré que les pêcheurs privilégient la zone entre 2 et 7 m et très peu à plus de 9 mètres. La possibilité d’un impact à cette profondeur de la pêche récréative et du braconnage n’est donc pas à exclure.
Par ailleurs, les valeurs d’IGS maximales ont été observées en mai et la ponte entre juillet et août. En revanche, entre janvier et avril les valeurs d’IGS restaient très basses.
Par ailleurs, les valeurs d’IGS maximales ont été observées en mai et la ponte entre juillet et août. En revanche, entre janvier et avril les valeurs d’IGS restaient très basses.
Par conséquent, durant la période d’ouverture de la pêche, la profession a bénéficié d’oursins « pleins » uniquement à partir de fin mars. Une remarque qui pousse à se demander si la période de pêche actuellement en place est la plus adaptée et compatible avec l’évolution de l’IGS. D’ailleurs les pêcheurs professionnels signalaient justement une grande quantité d’oursins vides au début de la saison de pêche.
Cependant, comme cette étude a pu le montrer, il est important de souligner que l’IGS présente certes des variations temporelles, mais aussi des variations spatiales en fonction des différentes régions (température, substrat, courant, etc.).